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Comprendre et maximiser l’efficacité énergétique des vitrages

L'émissivité est un terme souvent mentionné dans le domaine de la construction et de l'architecture, mais son importance pour l'efficacité énergétique des bâtiments est parfois mal comprise. Cet article vous aide à démystifier ce concept et à explorer comment il influence la performance des vitrages, particulièrement en lien avec les films solaires pour vitrages

Qu'est-ce que l'émissivité ?

L'émissivité fait référence à la capacité d'une surface à absorber et à diffuser l'énergie thermique. Les vitres à faible émissivité, communément appelées vitres "low-e" ou ITR, sont équipées d'un revêtement spécial qui limite la quantité de rayons infrarouges traversant le verre. Ce revêtement, généralement composé d'oxydes métalliques, permet aux bâtiments de mieux gérer l'énergie thermique.

Historiquement, les vitrages à faible émissivité ont été utilisés principalement dans les climats froids pour empêcher la chaleur de s'échapper des bâtiments en hiver. Cependant, ces dernières années, des revêtements spécifiques ont été développés pour les climats plus chauds afin de prévenir le gain de chaleur solaire et ainsi optimiser l’efficacité énergétique dans ces environnements. Ils sont aujourd'hui communs et équipent la quasi totalité des vitrages qui nous entourent.

L’évolution des vitres à faible émissivité

Alors que les premiers verres à faible émissivité étaient principalement utilisés pour retenir la chaleur dans les bâtiments, les nouvelles générations de vitrages sont capables de bloquer une grande partie des rayons infrarouges entrants, rendant leur utilisation intéressante même dans les climats chauds. Un produit récent conçu pour ces climats est une solution de contrôle solaire permettant de réduire l’apport de chaleur tout en laissant passer la lumière visible.

Cependant, il est important de noter que ces revêtements n’ont pas été créés pour bloquer les rayons ultraviolets (UV), qui sont responsables de la décoloration des meubles et des tapis. En fait, les revêtements low-e classiques bloquent seulement environ 50 % des rayons UV, ce qui reste insuffisant pour une protection optimale.

Films solaires et vitrage low-e : une combinaison gagnante

C'est ici que les films pour vitrages entrent en jeu : ces films, et spécialement ceux de la gamme Solar Gard, sont conçus pour maximiser les avantages des vitrages à faible émissivité en augmentant la quantité d'énergie solaire rejetée par le verre. En ajoutant un film pour vitrages à un verre low-e, il est possible de presque doubler l'efficacité énergétique.

Par exemple, un vitrage low-e classique rejette environ 35 % de l'énergie solaire, tandis qu'une fenêtre avec un film Silver 20 peut rejeter jusqu’à 69 % de cette énergie. De plus, le film bloque plus de 99 % des rayons UV, protégeant ainsi efficacement l’intérieur de la décoloration.

Précautions lors de l’installation d'un film

L’interaction entre les films pour vitrages et les revêtements à faible émissivité doit cependant être gérée avec soin. Dans certains cas, cette combinaison peut entraîner une surchauffe des vitrages isolés, augmentant ainsi les risques de bris ou de défaillance des joints. Il est donc essentiel que les installateurs connaissent la composition précise des vitrages avant d’appliquer un film : un 4/16/4 standard sera moins risqué qu'un 44.2/12/55.2, correspondant à un double feuilleté.

En dehors de la composition du verre, les vitrages Low-e sont souvent classés en fonction de la position de leur revêtement sur les différentes couches du verre (par exemple, low-e 2 ou low-e 3). Le numéro correspondant à la face du verre traité. L’installation de films sur des vitrages low-e 3 nécessite une attention particulière pour éviter les risques de surchauffe car la pose d'un film intérieur se fera sur le même verre. 

Les revêtements à faible émissivité : au carré et au cube

Les innovations ne s’arrêtent pas là. Il existe désormais des revêtements à faible émissivité encore plus performants, appelés low-e² et low-e³ , qui ajoutent respectivement deux ou trois couches supplémentaires de protection. Ces vitrages multi-couches offrent une meilleure isolation thermique, mais leur capacité à absorber l’énergie thermique augmente également, ce qui nécessite des films spécifiques pour éviter des problèmes potentiels comme la surchauffe.

Conclusion : L’importance de bien choisir ses films de vitrage et son partenaire installateur

L’émissivité est un facteur clé à prendre en compte pour toute personne cherchant à améliorer l'efficacité énergétique de ses bâtiments. Que ce soit dans des climats froids ou chauds, les vitrages à faible émissivité, combinés à des films solaires, offrent des avantages significatifs en termes de réduction des pertes de chaleur et de contrôle solaire. Cependant, l’installation doit être effectuée de manière experte pour éviter tout problème.

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